réflexion : diffusion musicale de qualité sur toute la maison

Notre propos :

Voici le cours d’une réflexion sur un sujet du moment et qui nous motive : diffuser du son de qualité dans plusieurs pièces de la maison. Nous aborderons des questions d’ordre architectural, bien utiles à fournir un cadre au volet expérimental, axé sur les technologies et les équipements.
Nous nous autoriserons une publication incrémentale, à enrichir et compléter sur les quelques semaines à venir. Les membres du site sont invités à nous aider à progresser plus vite, et mieux.

La chaîne musicale confrontée au temps

Depuis les années 70’s, notre chaîne HiFi évolue

Bien que le concept de Haute Fidélité (HiFi) date des années 1970, il reste, aujourd’hui encore, un critère efficace pour juger de la qualité d’une installation audio. Certainement trop peu exigeant aux yeux des audiophiles chevronnés, toujours à la recherche du son le plus pur,  il a le mérite de permettre de construire une feuille de route vers un son de qualité, tout en restant dans un coût raisonnable.

Avec la Haute Fidélité, on a appris à apprécier une restitution sonore au plus près de l’original. Et l’expérience nous a conduits aussi à être méfiants sur les artifices de coloration du signal sonore, destinés à augmenter le niveau de sensations à l’écoute.

Dans le sens de l’histoire, bien avant le numérique, et au début des années 70’s, une installation domestique a su bénéficier d’apports technologiques encore utilisés aujourd’hui :

  • le signal stéréophonique a, avant même l’arrivée de la HiFi, permis de conserver restituer la spatialité d’un plateau musical. Du point de vue musical, la stéréophonie reste d’actualité, et une bonne chaîne HiFi peut se passer d’un son multi-canaux surtout utile au home-cinéma.
Deux enceintes stéréophoniques aiment être écartées d'au moins 3 mètres.
Une enceinte Bluetooth individuelle a du mal à restituer la spatialité
Une installation HiFi ça passe toujours par une paire d'enceintes de qualité.
  • les sources musicales se sont diversifiées avec les disques vinyles, la radio FM … et les bandes ou cassettes magnétiques qui permettaient d’enregistrer soi-même.
Il ne reste plus beaucoup d'amateurs de vinyles.
Les adeptes de l'enregistrement sont de moins en moins nombreux.
Je conserve un attachement résiduel aux tuners FM.
J'aime toujours écouter les stations musicales étatiques en mode radio.
Les autres supports ne m'intéressent plus.
Ils prenaient trop de place.
  • un bon son ça passe déjà par un bon  préamplificateur, capable de mixer et adapter le volume des différentes sources sans ajouter de bruit, en amont de l’amplificateur. Ces deux-là étaient parfois combinés en une seule carcasse. L’amplificateur lui, devait pouvoir attaquer une ou plusieurs paires d’enceintes. Ce sont ces dernières, sans oublier leurs cordons de raccordement, qui conservent encore aujourd’hui un rôle clé dans une chaîne son de qualité. Et ça se complique quand les audiophiles choisissent, pour les grandes pièces, de tirer et masquer du câble pour être à même de répartir le son sur plusieurs couples d’enceintes.
A l'origine, un amplificateur de qualité, c'était lourd et massif.
Avec un amplificateur récent, en classe D, on gangne en compacité.
QEt encore plus il s'intègre aux enceintes, qualifiées alors d'actives. 
Le préamplificateur,lui, il est très touché par l'arrivée du numérique.
Sa fonction de mixage reste d'actualité, bien sûr.
Mais maintenant il faut pouvoir l'attaquer par un signal numérique. 
Et c'est possible de greffer une entrée numérique sur une chaîne HiFi des années 70's.
Les vieux objets donnent du charme à nos installations actuelles.
Ils doivent permettre aussi de réduire nos coûts d'achat.

Dans les années 80’s, le CD amorçait la rupture numérique

  • Le Compact Disk (CD) promettait une restitution sonore conforme à l’original, avec un support plus compact et moins fragile que le disque vinyle, du fait de la numérisation. La qualité perceptible à l’oreille, et inaltérable dans le temps. L’efficacité du CD n’est toujours pas contestée aujourd’hui, et ses caractéristiques technologiques font toujours référence pour juger de la qualité d’une numérisation de signal selon les techniques qui sont apparues depuis . Le signal d’un CD est numérisé sur une base de 44 100 échantillons par seconde, avec une largeur de 16 bits. Un disque CD d’une heure, en stéréo, çà représente un peu moins de 700 Moctets. Et pas loin de 1.6 Mbit/s pour ce qui concerne le débit. Ce qui explique qu’il aura fallu attendre le WiFi et l’Internet Haut Débit pour ébranler la suprématie du CD , bénéfice des codeurs à l’appui … mais on va y revenir bientôt.
Depuis la révolution CD, quantité de titres ont été vendus.
On est nombreux à s'être débarrassés de tous nos vinyles. 
Et ça vaut le coup de réfléchir avant d'entamer une nouvelle purge. 
Les titres po-rock et variétés vieillissent pourtant assez vite.
Les enregistrements de musique classique ou de jazz sont plus pérennes. 
Le CD, ça reste le meilleur garant d'une écoute de qualité.
Et çà aide à adopter une bonne posture d'écoute.

Avec la dématérialisation des sources, on gagne encore en possibilités, mais avec certains risques

Au moment de souscrire un contrat d’accès aux nouveaux portails musicaux, j’ai matière à réfléchir sur la qualité des musiques que je vais pouvoir écouter.

  • La dématérialisation change la donne quand, avec son smartphone ou son ordinateur, et pour moins de 10€ par mois on a accès à l’ensemble de la musique que l’on est en capacité d’écouter. La tentation est de réduire son budget d’achats de CDs à presque rien. Le deuxième effet qui secoue encore un peu les habitudes, c’est l’accès via Internet aux chaînes radio traditionnelles. Au détriment de la radiodiffusion. La première impression que çà donne, c’est qu’on gagne sur tous les tableaux : notre budget musique se réduit, et on gagne en souplesse, non ?
On peut écouter sa musique préférée partout aujourd'hui, pas simplement au domicile.
Mais écouter la musique chez soi,bien installé, ça reste agréable.
Et reste que chez moi j'aimerais gérer mon écoute avec mon téléphone.
Qu'est ce que j'attends d'une offre de diffusion musicale ?
- La mise à disposition  d'une ergonomie graphique bien pensée.
- Le fait d'accéder facilement à mes listes de titres préférés
- La possibilité de pouvoir écouter les nouveautés du portail. 
Mon choix se porte sur Deezer, pour sa variété de titres.
  • Mais attention aux clauses d’un contrat. Elles influent sur le type de codage utilisé pour la numérisation du signal, en amont de l’acheminement via Internet.Pour faire court, il y a les contrats de base, en qualité MP3,avec une perte de qualité musicale à la source du fait de la compression ; et puis il y a des ontrats plus chers, qui revendiquent la qualité  HiFi, avec comme ‘argument de ne pas perdre de qualité au niveau du codage lui-même. On notera toutefois que l’usager préfère souvent lui-aussi  de pouvoir réduire la bande passante réseau, notamment s’il se trouve dans une zone géographique où le débit Internet est faible, ou aussi s’il est facturé au débit consommé.
J'ai l'expérience d'un contrat souscrit avec Qobuz, et clos depuis.
J'ai été déçu par le nombre de titres proposé par le portail.
C'est ce qui m' a fait me replier sur un abonnement Deezer standard.
Le codage MP3 dégrade le signa à la source. Du fait de la compression.
Mais est-ce si dommageable d'écouter des titres en MP3 ?
Il faut déjà savoir gérer qualité du son de bout en bout.